Un travail, une histoire, un statut, un rôle
Un travail, une histoire, un statut, un rôle
N’importe quoi, un truc à raconter, pourvu que ce ne soit pas drôle
Se justifier, expliquez,
Montrer qu’on maîtrise, qu’on ne se laisse pas aller
Et ouais petit, faut gérer, faire quelque chose de sa vie
Laisser une trace avant que ce soit fini.
Quand je regarde au dehors les marques du passé sur le monde
Je ne vois que les mauvaises ondes, c’est immonde
Le gris généralisé, la peur et la honte comme seul raison d’agir
C’est pas demain la veille qu’on arrêtera de se faire souffrir
Invention zéro, création bidon
Et on continue tous de faire toujours la même chose comme des cons
Tout change a toute vitesse
On se débrouille toujours pourtant
Pour que jamais rien ne bouge vraiment
Et ces grosses paires de fesses
Placardées sous les néons
Pour qu’on garde bien en tête qu’un jour ce sera bon
La carotte dans ton cul, le bâton entre les dents
Tu avances titubant
Les yeux perdus dans le temps
Tu ne te souviendras jamais du jour ou tu as abandonné tes rêves d’enfants
Pour ce rôle de merde dans ce film super chiant
J’en ai marre de devoir toujours faire semblant, semblant, semblant, semble, ensemble, ENSEMBLE
Mais autrement je ne parles qu’avec le vent, le vent, le vent, le, vends le, vends le
(Juste comme ça, qu’il soit dit en passant
Vous avez encore la sensation d’être vivant ?)
(Ha! c’est du sang,
Mais c’est dégoûtant
Comme si on n’en était pas rempli dedans)
Je me passerai bien des humains
Et de leurs sales bons sentiments
De tous ceux qje connais je n’en vois pas un
Qui ne m’ai jamais craché dessus gentiment
Avec entre les lignes ce même refrain
C’est pour ton bien que je te descends
Et si tu veux prend ma main
Histoire d’être sur que tu n’oublie pas ton rang
L’humanité, ma plus forte addiction
Pour sa chaleur, je suis prêt à toutes les concessions
A tuer mon pti génie, a joué comme un pion
A taire ma folie, a mordre a l’hameçon.
Ca te fait froid dans le dos
Comme c’est rigolo
Moi ça fait plus de 10 ans
qje me traîne ces sentiments
Tous seul comme un grand
Comme tous le monde tremble a la vue du sang
J’essaye de rester réglo
J’ai pas envie d’être interné trop tôt
g la nausée mentale
jme vomis dans le crâne
Et c’est reparti
Pour manger mon dégeuli
Encore et encore
Des milliers de fois
Toujours un peu plus gore
Car je ne veux pas être toi
Toujours un peu plus gore
Jusqu’à cque je me noie
Je ne suis plu heureux que quand je dors
Ou quand je bois
Je suis plu heureux quand je dors
Que quand je vous voie