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c'est ça ouais
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22 mars 2005

Un travail, une histoire, un statut, un rôle

Un travail, une histoire, un statut, un rôle

N’importe quoi, un truc à raconter,  pourvu que ce ne soit pas drôle

Se justifier, expliquez,

Montrer qu’on maîtrise, qu’on ne se laisse pas aller

Et ouais petit, faut gérer, faire quelque chose de sa vie

Laisser une trace avant que ce soit fini.

Quand je regarde au dehors les marques du passé sur le monde

Je ne vois que les mauvaises ondes, c’est immonde

Le gris généralisé, la peur et la honte comme seul raison d’agir

C’est pas demain la veille qu’on arrêtera de se faire souffrir

 

Invention zéro, création bidon

Et on continue tous de faire toujours la même chose comme des cons

Tout change a toute vitesse

On se débrouille toujours pourtant

Pour que jamais rien ne bouge vraiment

Et ces grosses paires de fesses

Placardées sous les néons

Pour qu’on garde bien en tête qu’un jour ce sera bon

La carotte dans ton cul, le bâton entre les dents

Tu avances titubant

Les yeux perdus dans le temps

Tu ne te souviendras jamais du jour ou tu as abandonné tes rêves d’enfants

Pour ce rôle de merde dans ce film super chiant

J’en ai marre de devoir toujours faire semblant, semblant, semblant, semble, ensemble, ENSEMBLE

Mais autrement je ne parles qu’avec le vent, le vent, le vent, le, vends le, vends le

(Juste comme ça, qu’il soit dit en passant

Vous avez encore la sensation d’être vivant ?)

(Ha! c’est du sang,

Mais c’est dégoûtant

Comme si on n’en était pas rempli dedans)

Je me passerai bien des humains

Et de leurs sales bons sentiments

De tous ceux qje connais je n’en vois pas un

Qui ne m’ai jamais craché dessus gentiment

Avec entre les lignes ce même refrain

C’est pour ton bien que je te descends

Et si tu veux prend ma main

Histoire d’être sur que tu n’oublie pas ton rang

 

L’humanité, ma plus forte addiction

Pour sa chaleur, je suis prêt à toutes les concessions

A tuer mon pti génie, a joué comme un pion

A taire ma folie, a mordre a l’hameçon.

 

Ca te fait froid dans le dos

Comme c’est rigolo

Moi ça fait plus de 10 ans

 qje me traîne ces sentiments

Tous seul comme un grand

Comme tous le monde tremble a la vue du sang

J’essaye de rester réglo

J’ai pas envie d’être interné trop tôt

 

g la nausée mentale

jme vomis dans le crâne

Et c’est reparti

Pour manger mon dégeuli

Encore et encore

 Des milliers de fois

Toujours un peu plus gore

Car je ne veux pas être toi

Toujours un peu plus gore

Jusqu’à cque je me noie

Je ne suis plu heureux que quand je dors

Ou quand je bois

Je suis plu heureux quand je dors

 Que quand je vous voie

 

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